Plus de la moitié des consommateurs veulent bien payer davantage pour des produits durables, mais nous continuons massivement à aller faire nos achats en voiture
Les Belges veulent bien faire des efforts pour des achats plus durables, selon une enquête à grande échelle
COMMUNIQUE DE PRESSE
Un peu plus de la moitié (55%) des consommateurs belges se disent prêts à payer un prix plus élevé pour des produits ou des services durables. Près des trois quarts (72 %) d’entre eux se disent même prêts à payer plus cher pour des produits locaux. C'est ce qui ressort d'une enquête à grande échelle réalisée par Ceusters, le plus grand exploitant indépendant de centres commerciaux de notre pays.
Le consommateur belge se préoccupe-t-il du critère de durabilité ? Plus que jamais, et voici la réponse. Pour l'instant toutefois, les progrès les plus importants ont surtout été réalisés dans la mentalité de gens. Car il y a une nuance importante lorsque l'on parle de durabilité : c'est toujours plus facile à dire qu'à faire. Le promoteur et gestionnaire immobilier Ceusters a fait le test et a posé la question cet automne à 1.733 consommateurs belges répartis dans tout le pays, chez K à Courtrai, aux Grands Prés à Mons, au Stockel Square à Bruxelles, au Waasland Shopping à Saint-Nicolas-Waes et au Wijnegem Shop Eat Enjoy.
Commençons par quelques chiffres marquants : Un peu plus de la moitié (55 %) des consommateurs belges se disent prêts à payer un prix plus élevé si le magasin propose des produits ou des services durables. Dix pour cent ne savent pas et sont indécis, et « seulement », et 35 % ne veulent pas payer plus pour le critère de durabilité. Le chiffre de 72 % est encore plus frappant : c'est la proportion de visiteurs de ces espaces commerciaux qui se disent prêts à payer plus cher pour des produits locaux. Seuls 21,8 % d'entre eux se sont montrés réticents pour ce faire.
Lorsqu'on demande aux consommateurs belges si la « durabilité » les aide à déterminer l’endroit où ils font leurs achats, une majorité relativement importante (61,5 %) répond par l'affirmative. « Dans l'ensemble, en cette période de hausse des prix de l'énergie et d'incertitude quant à l'évolution de l'inflation, ces déclarations sont remarquables », estime Hans Van Laer, Head of Marketing & Research chez Ceusters.
« La chaîne courte, la production locale, le commerce de détail local : il semble que les consommateurs commencent clairement à exprimer leur préférence pour ces éléments, au détriment des produits d'outre-mer ou des produits trop lointains. Nous constatons progressivement que les gens sont de plus en plus sensibilisés au critère de durabilité, mais il reste encore du chemin à parcourir avant que les paroles ne se transforment en actes. »
Bornes de recharge ou covoiturage : peu d'intérêt
Passer de la parole aux actes dans la pratique ? Bien sûr, mais il y a aussi beaucoup de choses qui indiquent que la durabilité n’a pas encore beaucoup de poids dans la pratique. Plutôt aller faire ses courses dans un centre commercial où il y a beaucoup de verdure, de panneaux solaires et/ou de matériaux circulaires ? Pour 43 % de consommateurs, c'est important, 22 % n'ont pas d'opinion à ce sujet et 35 % pensent que les magasins ne doivent à l’évidence pas se préoccuper de choses comme « plus d’écologie ».

Et puis, il y a la question de la mobilité : s’il s’agit du transport, les visiteurs des centres commerciaux urbains viennent davantage à pied (8,8 %) ou en transports publics (21,7 %). En revanche, les gens sont plus enclins à prendre leur voiture (73,5 %) pour se rendre dans des centres commerciaux ou des magasins situés en dehors de la ville, même s'ils sont facilement accessibles en bus ou en tramway. D'ailleurs, sans surprise, l’usage de la voiture est également plus répandu dans la tranche d'âge des 40-59 ans (80 %) tandis que les transports publics sont plus souvent utilisés par les visiteurs les plus jeunes, notamment 34 % des moins de 20 ans qui viennent en transports publics.
Autre élément remarquable en cette période : l'existence de bornes de recharge, de vélos partagés ou de possibilités de covoiturage : les consommateurs s'en préoccupent beaucoup moins qu’on aurait pu l’espérer. Leur existence n'a que peu d'importance pour 41 % d’entre eux, 23,1 % n'ont pas d'opinion à ce sujet, mais pour plus de 36 %, cela a toutefois une certaine importance.
« Les gens sont davantage préoccupés par la durabilité, nous le constatons dans plusieurs domaines. Rien n’est encore définitif, mais il faut regarder l'évolution de manière positive, car sur ce plan, il y a effectivement une différence par rapport à il y a quelques années », déclare Hans Van Laer.
101 euros
On ne peut pas encore parler vraiment de « déconsommation ». Selon les chiffres de Ceusters, les centres commerciaux sortent peu à peu du marasme à la suite de la période difficile due à la crise du covid. Il a fallu trois ans, mais entre-temps, le magasin physique a retrouvé – et même dépassé – le niveau de ventes de 2019, l'année précédant l'éclatement de la crise du covid. Concrètement : 56,1 % des consommateurs interrogés en Belgique déclarent acheter plus qu’avant le covid. Un tiers seulement des visiteurs (36,7 %) ont modifié leurs habitudes de dépenses depuis 2019.
En outre, l’argent doit pouvoir circuler, selon le Belge. La dépense moyenne par acheteur et par visite dans un centre commercial est de 101 euros. Cela représente une augmentation de 15 % par rapport aux dépenses moyennes en 2019, bien que cette hausse corresponde à peu près au taux d'inflation. La tranche d'âge des 40-49 ans est celle qui dépense le plus lorsqu'elle se rend dans un centre commercial : une personne sur cinq dépense jusqu'à plus de 250 euros par visite.
Même pour Ceusters, en tant que gestionnaire, la durabilité est d'une importance capitale, comme le prouvent les diverses initiatives que la société a lancées ces dernières années. Ainsi, des installations photovoltaïques, des bornes de recharge et de nombreux aménagements pour les vélos ont été et sont installés, entre autres, dans divers centres commerciaux, mais de nombreux travaux d'étude sont également en cours pour préparer à l'avenir les bâtiments faisant partie du portefeuille de la société.
Si vous avez d'autres questions sur l'enquête elle-même, n'hésitez pas à nous contacter.
CONTACTS PRESSE
Hans Van Laer, Head of Marketing & Research, Ceusters
Hans.vanlaer@ceusters.be - 0475 34 74 33
Toon De Meester, Retail Operations Manager, Ceusters
toon.demeester@ceusters.be - 0478 49 42 18
Dajo Hermans, Story Fwd, PR
dajo@storyfwd.be - 0478 84 42 45