Découverte de deux dessins inédits de René Magritte
La maison de vente aux enchères bruxelloise Arenberg Auctions vient de faire authentifier deux nouvelles œuvres du peintre belge par le Comité Magritte
COMMUNIQUE DE PRESSE
Deux dessins inédits de René Magritte viennent d’être découverts à Bruxelles. Il s’agit de deux esquisses, l’une réalisée au fusain, l’autre au crayon, qui ont été certifiées authentiques par le Comité Magritte, chargé de la gestion de l’héritage de l’artiste. La découverte de nouvelles œuvres du célèbre surréaliste est extrêmement rare. Ces deux dessins seront proposés aux enchères, le 12 décembre prochain, par la maison de vente bruxelloise Arenberg Auctions.
« Quel heureux hasard que ces deux dessins inédits de René Magritte fassent leur apparition maintenant, au moment même où nous célébrons les 100 ans du surréalisme », explique Henri Godts, expert de la maison de vente Arenberg Auctions. Magritte, connu notamment pour son tableau intitulé « Ceci n’est pas une pipe », fut le parrain du surréalisme belge, l’un des courants artistiques les plus importants du 20e siècle. Une autre de ses œuvres, « L’Empire des lumières », vient d’être vendue aux enchères à New York pour un montant record de 114 millions d’euros.
Plusieurs motifs récurrents comme les nuages, les pigeons et les nus féminins, caractérisent bon nombre de ses tableaux. Le dessin au fusain inédit, qui passera prochainement sous le marteau, en est justement un bel exemple. Il s’agit en effet de l’étude d’un nu féminin, vu de dos. Au verso, on retrouve la même silhouette, mais cette fois de profil, mains croisées dans le dos. L’esquisse, signée par l’artiste, est datée de 1920.
« Il s’agit d’une des premières esquisses d'une personne, réalisées par l’artiste, dont la vigueur du tracé et les aplats ombrés montrent l’amorce d’une déconstruction cubiste de la silhouette humaine, caractéristique d'autres esquisses de l’époque. D’autres études au fusain de nus féminins, portant la même signature, ont été vendues aux enchères en 1987 par Sotheby’s », souligne Henri Godts, expert de la maison de vente aux enchères Arenberg Auctions.
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Probablement d’un marché aux puces
La deuxième esquisse, réalisée au crayon, représente une femme assise. Les ballustres de la chaise sur laquelle elle s’est installée, est un élément récurrent typique des œuvres de Magritte.
Ces deux dessins ont longtemps été en possession d’Arthur Tommelein, un critique d’art belge qui vécut de 1912 à 1981 et qui est connu pour son « Dictionnaire biographique illustré des artistes en Belgique depuis 1830’. Tommelein a probablement découvert ces deux esquisses lors d’une de ses visites dans un marché aux puces ou dans une galerie d’art qu’il aimait tant écumer. Sa fille qui en a hérité à sa mort a décidé de les confier à la maison de vente Arenberg Auctions pour les vendre aux enchères.
Soulignons que l’esquisse du nu féminin était présentée dans un encadrement avec un carton portant trois coups de gouache mauve de différentes teintes, signé et daté en lettres capitales du nom de René Magritte et de l’année 20.
« À l’époque, pour gagner sa vie, Magritte réalisait aussi des dessins publicitaires. Sans doute a-t-il utilisé un fragment d’un panneau publicitaire comme support d’encadrement pour réaliser son esquisse. Au dos du carton figurent à nouveau, à l'envie bleue, son nom et l’année 1920 », ajoute Henri Godts, expert de la maison de vente Arenberg Auctions.
Ces deux œuvres inédites, bien qu’atypiques des œuvres ultérieures de l’artiste, ont incontestablement été réalisées de ses mains. Leur prix de départ est estimé à 3 000 euros minimums. Cette vente aux enchères suscitera indubitablement un vif intérêt aux quatre coins du monde parmi les potentiels acquéreurs.
CONTACT DE PRESSE
Henri Godts, Arenberg Auctions, henri@arenbergauctions.com, 0495 57 17 09
Dajo Hermans, Story Fwd, dajo@storyfwd.be, 0478 84 42 45
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